L’enseignement au XIVe dans le Pays de Vaud était très lacunaire et pour fournir l’Eglise réformée de ministres en nombre suffisant, LL. EE. créèrent donc, dès la fin de 1536, à Lausanne, une faculté de théologie – Scola Lausanensis au lendemain de la conquête du Pays de Vaud et qui pris le nom plus tard d’Académie de Lausanne. Pierre Viret, Théodore de Bèze et Gessner en furent les premiers professeurs.
Elle était composée d’un collège de six classes et d’une chaire de théologie, elle avait pour but la formation de pasteurs du pays.
Bientôt, Berne s’occupa également de fonder des écoles primaires dont les régents étaient nommés par les baillis ; les régents étaient avant tout chargés d’inculquer aux Vaudois le respect du gouvernement. Les résultats étaient minces et on mettait de l’enthousiasme à constater que certains instituteurs connaissaient l’orthographe…. La situation de ces régents n’était guère enviable ; ils devaient composer les programmes d’enseignement pour apprendre à lire et écrire, il n’existait pas de carte géographique et ils étaient peu payés par les communes. En général, ils devaient exercer un métier pour subvenir à leurs besoins. Les salles d’enseignement étaient dans un état déplorable et le chauffage à la charge des parents ; chaque élève apportait à l’école une bûche de bois… Le matériel d’enseignement était des plus restreints. Il consistait en un petit livre renfermant un alphabet, un syllabaire et un couple de prières sur lequel les enfants apprenaient à lire.
Histoire de l’instruction publique – André Gindroz – 1853
Imprimerie
Utilisée à Mayence par Gutenberg à partir de 1450, l’impression par caractères mobiles en plomb révolutionne la fabrication du livre. Vers 1468, la technique nouvelle arrive à Bâle, amenée par Berthold Ruppel, un des compagnons de Gutenberg. On donne aux imprimés d’avant 1500 le nom d’incunables. La Bible était le seul livre de lecture. Berne autorisa qu’en 1556 la création d’une imprimerie à Lausanne.
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